Carola Dibbel
31/08/2017 – Le nouvel Attila
Dans un futur proche où notre monde doit faire face à de nombreuses vagues de pandémies, Moira nous raconte avec ses mots sa vie, ses déboires, sa survie. Et puis cette rencontre qui va bouleverser sa vie.
Alors oui, elle qui n’est pas lettrée, qui ne s’exprime pas très bien, elle nous touche. Elle est une vivace. C’est à dire qu’aucune maladie ne l’atteint. Et pour cela, son patrimoine génétique vaut de l’or dans ce monde ravagé.
Toujours vivant ? Oui, toujours vivante.
Moira, surnommée Moi, qui sait à peine s’occuper d’elle va se retrouver avec un bébé, Ani, et malgré la peur, malgré le fait qu’elle n’a jamais vu d’enfants, car cachés ou morts, Moi nous montre comment survivre. Et ça, c’est déjà quelque chose.
De nombreuses questions philosophiques sont abordées. Celle de l’identité, celle de la maternité, ou encore l’éthique.
Qu’est-ce qui fait de nous ce que nous sommes ? Un Clone de moi, c’est moi ? Va-t-il lui arriver la même chose ? Peut-il avoir ses propres rêves et désirs ? Comment devient-on mère ?
Des scènes se répètent, des mots reviennent à la manière d’un comique de répétition. Parfois drôles, tendres, ou terribles.
Est-ce que Moi est Ani ? Est-ce que Moi est la mère d’Ani ? Ani, toujours vivante. Et au final c’est tout ce qui compte.
Laura