Emilie de Turckheim
Calmann-levy – 08/2018
A l’heure où l’on parle d’une possible rémunération pour celles et ceux qui accueilleraient des migrants, Emilie nous raconte leur magnifique expérience : avec son mari et ses deux enfants, ils ont accueilli (gracieusement) Reza, un jeune Afghan pendant plusieurs mois dans leur appartement.
Nous suivons à travers son journal, l’arrivée du jeune homme (qui a dû fuir seul son pays à l’âge de onze ans), sa rencontre avec la famille, son adaptation à la vie parisienne.
Mais il s’agit surtout d’un récit d’une grande tendresse.
En toute simplicité, chacun accueille Réza à sa façon : quasi maternelle pour Emilie, naïve et admirative pour les deux enfants, qui trouvent que c’est « trop de la chance » d’avoir traversé autant de pays… à 9 ans, difficile de comprendre la dangerosité et la solitude d’un tel voyage.
On ne peut qu’être touchés par la gentillesse, le courage et l’envie de plaire de ce jeune homme loin de sa famille, de son pays. Cette belle rencontre nous donne envie de faire partie de cette famille qui l’accueille et qui, ce faisant, va vivre tant de belles émotions.
Une magnifique histoire où la fraternité n’est pas qu’un mot « récité »…
Sandrine