Anne Percin
08.2014 – Rouergue
Un magnifique roman épistolaire qui nous transporte en 1888 à Pont Aven. Hugo Boch, peintre en recherche d’inspiration, cousin (romanesque) d’Anna et Eugène Boch a rejoint d’autres peintres qu’il observe avec grand intérêt. Pas étonnant, quand on sait qu’il s’agit de Gauguin, Emile Bernard, Cérusier… Il se confie à sa cousine Hazel, qui elle, peint à Paris, rencontrant Toulouse Lautrec et autres artistes en quête de renommée. Il correspond aussi avec Tobias, son ami d’enfance, honni par la très bourgeoise famille Boch. Hugo n’arrive plus à peindre, il se lance dans une toute nouvelle technologie : la photographie, qui d’après certains, n’a aucun avenir…
Anne Percin nous plonge dans le microcosme artistique et culturel d’une fin de siècle riche en talents… On y parle de Vincent et Théo Van Gogh. On prépare des expositions.
Les échanges sont savoureux, l’écriture très fine et l’humour côtoie une réflexion sur le regard que l’on porte à la réalité qui nous entoure.
Un livre qui provoque l’étincelle, vous savez, cette envie qui, à la fin de chaque lettre vous pousse à en lire « juste une autre »…
Sandrine