Véronique Olmi
Albin Michel – août 2020
On est à Aix en Provence, en 1970. La famille Malivieri mène sa petite vie tranquille, sage comme une image. Le père est prof, la mère, femme au foyer. Les trois filles s’entendent bien, sont raisonnablement douées ; on est fiers d’elles. Mais déjà, dans ce cocon figé, un grondement menace de faire voler en éclat ce calme d’un autre temps, un grondement venu de l’intérieur : celui des trois sœurs.
Sabine, Hélène et Mariette sont toutes très différentes. L’une rêve de Paris, de théâtre et de grandeur, l’autre est perdue entre deux familles, et la dernière saisit les silences du monde comme des éclats dans la poitrine. Une seule chose les unit : elles grandissent après Mai 68.
Pendant onze ans, jusqu’à un fameux soir de mai de 1981, on les voit évoluer, grandir, se forger, se cogner et se retrouver dans un mot qui décrira leur destiné : l’émancipation.
Portrait d’une famille, de trois filles, de trois femmes, mais aussi de toute une société, Les évasions particulières nous laisse pantelants, des larmes dans les yeux et de l’amour dans le cœur. Incroyable roman.
Clémence