Les exilés meurent aussi d’amour

Abnousse Shalmani
08/2018 – Grasset

Cette histoire débute un jour où un avion décolle de Téhéran pour atterrir à Paris.
Shirin a neuf ans quand elle s’installe en France avec ses parents, au lendemain de la révolution islamique en Iran, pour y retrouver sa famille maternelle. Dans cette tribu de réfugiés communistes, le quotidien n’a plus grand-chose à voir avec les fastes de Téhéran. « L’exil, c’est d’abord ça : un espace confiné, entouré d’un monde inconnu et vaste, et d’autant plus inaccessible qu’il paraît impossible de s’échapper de la cage où s’amassent les restes misérables du pays natal. »
Avec brio et humour Abnousse Shalmani nous brosse le portrait d’une famille atypique, ou il faut trouver sa place, entre histoire familiale, tradition et nouvelle culture… ou parfois l’on est trop occidentale pour l’Iran, et pas assez typée pour la France.

Un sublime premier roman.

Albane