Tracy Chevalier
juin 2020 – éditions La table ronde
Qui me connaît sait que j’adore cette autrice. A chacun de ses romans que je lis, je suis persuadée de lire mon préféré. Et celui-ci ne déroge pas à la règle.
Nous découvrons le destin de ces femmes que l’on a appelé « surnuméraire » dans les années 30. En effet, beaucoup de jeunes hommes étant décédés lors de la Grande Guerre, de nombreuses femmes se sont retrouvées « vieilles filles » à une époque où il était valorisé d’être marié. C’est ainsi le cas de Violet, jeune femme qui rêve d’indépendance, et profite d’une mutation à Winchester pour s’éloigner de sa mère et de ses perpétuelles plaintes. C’est totalement par hasard que Violet découvre ce groupe de femmes, décidées à embellir la cathédrale de Winchester avec des coussins, agenouilloirs, etc. brodés à la main. Dès lors, Violet veut en faire partie. Elle qui n’a jamais été très manuelle, va se donner à fond pour participer à ce mouvement, laisser une trace d’elle, sa version de « I was here », non pas graffé sur un mur, mais brodé à la main. Et puis c’est aussi une belle histoire d’amour.
Laura