Louis-Philippe Dalembert
03/2017- Sabine Wespiser
« Le vendredi 12 décembre 1941, par une paisible mâtinée caraïbe où le soleil, à cette époque de l’année, caresse la peau plutôt que de la mordre, la république indépendante, libre et démocratique d’Haïti déclara les hostilités au IIIème Reich et au Royaume d’Italie ».
Ruben le patriarche de la famille Scwarzberg (famille juive inventée par l’auteur), raconte sa vie et celle de sa famille à Déborah, sa petite cousine qui est venue secourir le peuple d’Haïti, touché par le terrible tremblement de terre de 2010. Cette famille s’est déplacée et voyager aux quatre coins du monde suivant les péripéties de l’Histoire.
On n’échappera pas à l’enfer des camps, à l’installation de certains membres aux États-Unis, à Cuba et en Haïti.
Cette petite île a déclaré la guerre et surtout a édité un décret-loi « afin d’octroyer la naturalisation immédiate- sans gratêt- avait exigé le peuple souverain- à tous les juifs qui le souhaitaient ».
Porté par une verve et une certaine ironie, ce roman-saga ouvre une nouvelle porte sur cette période historique sur ce fait souvent méconnu.
« Ici tout le monde vient d’ailleurs. Les racines des uns se sont entremêlées à celles des autres pour devenir un seul et un même tronc. Aux multiples ramifications certes, mais un tronc unique. A vouloir les dénouer, on risque le dessèchement du tronc tout entier. »
Florence