Tracy Chevalier
05.2016 – Table Ronde
Moins tendre que ses précédents romans, Tracy Chevalier nous retrace ici la vie d’une famille de pionniers américains, face à la dureté de la vie du XIXe.
Ainsi, la famille Goodenought s’évertue, envers et contre tout, à faire pousser un verger dans les marécages de l’Ohio. La maladie, la perte de proches, et l’isolement… C’est un combat quotidien pour cette famille.
A l’inverse de ses derniers romans, A l’orée du verger ne nous conte pas un destin de femme. Il est ici question du plus jeune fils de la famille Goodenought, Robert, parti mystérieusement à l’âge de 9 ans de la ferme familiale. Construit en trois parties, entrecoupées de lettres, Tracy Chevalier nous parle aussi des merveilles botaniques et des découvertes réalisées à cette époque. Nous faisons également la connaissance de plusieurs personnages ayant existé, tels que William Lobb, célèbre herboriste qui a permis à de riches anglais d’avoir des jardins aux plantations exotiques, ou bien John Chapman, qui fut à l’origine de l’implantation de pommiers en Amérique du nord.
Vous l’aurez compris, c’est encore un très grand roman que Tracy Chevalier nous livre !
Laura