Canek Sànchez Guevara
09/2016- Métailié
C’est le premier et l’unique roman du petit-fils du Che, qui regarde d’un air « désabusé » (mais l’est-il vraiment ?) son île Cuba.
A travers cette photographie de Cuba, il nous parle d’un quotidien difficile où les produits de première nécessité manquent, la rétention des infos par l’Etat à la radio et à la télévision, et la fuite désespérée des cubains vers l’Eldorado américain.
« Durant des secondes éternelles ils contemplent les dents de la mer (la gueule de Neptune, le mufle de la fin) et ils commencent à descendre conscients que tout est fini. Une autre vague les frappe de côté : le radeau chancelle, se brise.
Le tourbillon les engloutit, ils tournent comme un disque rayé. Trente-trois tours par minute. Trente-trois révolutions… »
Florence